Plantes sauvages comestibles

Promenade qui a eu lieu le 17 mai à l’initiative d’Annie H.

On ne consomme que si on est absolument certain(e) de sa cueillette,
cueillette qu’il faut bien trier en arrivant chez soi…autrement s’abstenir. Ne pas cueillir en bords des routes, parkings, élevage/champs d’animaux, lignes à haute tension…

Cueillir à plus de 50cm de haut c’est la tranquillité, autrement utiliser la cuisson qui tue les parasites… après un lavage à l’eau, vinaigrée ou pas. Sans cuisson lavage à l’eau vinaigrée ou, conseillent certains professionnels, de l’eau avec alcool 90 et HE d’origan par exemple… mais je n’ai pas les proportions. Quid des fleurs au ras du sol…

  • on ne les lave pas
  • donc les herbes autour ne doivent pas avoir été foulées…

La plante phare de cette balade
Le Sureau noir

La reconnaître : plusieurs branches partent du bas, ce n’est pas un tronc. Les feuilles sont opposées avec 5 à 7 folioles. Les fleurs en ombelles sont très odorantes et parfaites pour les infusions, un vin apéro, des gelées…
Les baies se consomment uniquement très mûres et cuites en gelées, gâteaux…
Il faut détacher les fleurs comme les baies de leurs petites tiges vertes.

La reine de plantes sauvages comestibles.
L’ortie

Il y en a plusieurs sortes : 5 en France
Sa caractéristique : elle pique. On ne consomme que les jeunes pousses du haut, dans tous les plats possibles : potage, tarte, pesto, samoussa… En infusion aussi car elle contient de la silice pour nos articulations
Les graines sont pleines de vertus revitalisantes.

Tilleul
Les feuilles sont riches en protéines complètes (tous les acides animés essentiels) vitamines, minéraux et oligo-éléments
Elles contiennent du mucilage, texture fondante douce qui permet de manger les premières crues en salade.
En poudre, en mettre un peu dans les gâteaux, cakes…
Complément alimentaire pendant la guerre 39/45

Pissenlit… dent de lion
Une seule fleur sur la tige qui secrète du lait blanc et est élastique. Tout se consomme : les feuilles avant la floraison, crues ou cuites, en infusion
Les fleurs en gelée, vin…
La racine en décoction, ou cuite.

Alliaire officinale
Feuilles en forme de cœur
Odeur et goût d’ail mais uniquement crue
Remplace la feuille de riz dans un petit rouleau de printemps, en ” feuille de vigne farcie”, en salade.

Bardane commune
A la base feuilles en forme de cœur, peuvent atteindre 70cm de long, dessous plus blanc et doux, pétiole long et souvent creux – Attention à la confusion avec la rhubarbe
Se mange mais je n’ai pas essayé
Ses fleurs font des boules rondes velcro
Bon papier toilette lors d’une balade.

La berce commune ou spondyle
Attention à ne pas confondre avec d’autres plantes de la même famille (ombellifère) comme la ciguë…
Ses tiges sont poilues, creuses, striées et anguleuses
Toute la plante aérienne se mange : tige, feuilles, boutons floraux, graines au goût d’agrumes
Ne pas cueillir au soleil, irritant cutané.

Gaillet Gratteron, Gaillet jaune, Gaillet blanc
Les parties aériennes se consomment, crues ou cuites
Très réputée en herboristerie
Je n’ai pas encore consommé
S’accroche aux vêtements dès que l’on s’approche.

Ronce (futures mûres)
Les boutons et les jeunes feuilles en infusion ont de nombreuses propriétés dont celle d’adoucir la gorge
On peut l’utiliser pour remplacer le thé vert en parfumant avec des fleurs ou épices

Rumex
Famille de l’oseille
Je ne consomme pas car difficile à digérer pour moi

Géranium Herbe à Robert
On utilise les fleurs et les feuilles
En infusion, en cataplasme, en salade
Pas encore consommé.

Procurez-vous des livres, regardez des vidéos… pour progresser
Merci de votre présence.
Annie.

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